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Le circuit de Motegi a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses. Ce 17e rendez-vous de la saison 2025 restera comme l’un des plus marquants de l’histoire récente du MotoGP.
Entre le couronnement de Marc Márquez, la victoire pleine de maîtrise mais semée d’embûches de Pecco Bagnaia, et le retour sur le podium de Joan Mir, ce Grand Prix a concentré tous les ingrédients d’une course légendaire. Retour sur trois moments forts qui ont fait vibrer le paddock et les tribunes japonaises.
Marc Márquez titré champion du monde
Au terme d’un week-end intense à Motegi, Marc Márquez a officiellement décroché son neuvième titre mondial, son septième en catégorie reine. Un résultat attendu, mais qui n’en reste pas moins historique. Grâce à sa deuxième place derrière son coéquipier Francesco Bagnaia, le pilote espagnol a mathématiquement scellé le championnat avec cinq manches encore à disputer.
Márquez, déjà en position de force après son podium lors du sprint, a su gérer la pression. Même si Alex Márquez, son dernier rival pour le titre, avait encore une infime chance de repousser l’échéance, une sixième place anonyme a mis fin au suspense.
Avec 201 points d’avance à l’issue de ce 17ème GP, Marc Márquez rejoint Valentino Rossi dans la légende avec sept couronnes MotoGP, confirmant son retour au sommet après les blessures et les années difficiles passées chez Honda.
Le retour triomphal de Bagnaia
Francesco « Pecco » Bagnaia a signé à Motegi sa deuxième victoire de la saison, au terme d’un Grand Prix au scénario haletant. Parti en tête, l’Italien a immédiatement imposé son rythme, creusant un écart de plus de trois secondes face à la concurrence. Mais un rebondissement inattendu a failli ruiner sa domination : à la mi-course, sa Ducati a commencé à fumer, laissant craindre une panne mécanique.
Malgré ce souci technique, Bagnaia a tenu bon, maîtrisant son rythme tout en résistant au retour de Márquez. Sa gestion exemplaire lui a permis de rallier l’arrivée avec plus de quatre secondes d’avance. Cette victoire revêt une importance particulière : elle rapproche Bagnaia du podium final au championnat, réduisant son retard sur son compatriote Marco Bezzecchi et revenant à seulement 66 points d’Alex Márquez dans la lutte pour la deuxième place du général.
Joan Mir, enfin de retour sur le podium
Si l’histoire retiendra surtout le sacre de Márquez et la victoire de Bagnaia, Joan Mir a écrit sa propre page à Motegi. Le pilote Honda a décroché une troisième place qui a valeur de rédemption, son premier podium depuis 2021 et surtout le premier avec la marque japonaise. Un résultat d’autant plus symbolique qu’il survient sur le circuit maison de Honda, après deux années marquées par les difficultés et les blessures.
Ancien champion du monde en 2020, Mir avait peiné à retrouver son niveau depuis l’arrêt brutal de Suzuki et son arrivée chez Honda. Mais ce dimanche, il a retrouvé l’envie et la combativité, tenant tête à Bezzecchi et Morbidelli avant de sécuriser sa place derrière les deux Ducati officielles. Ce podium, presque aussi célébré que la victoire de Bagnaia et le titre de Márquez, illustre la résilience d’un pilote qui n’a jamais cessé d’y croire.
300ème départ de Johann Zarco
Décidément, ce grand prix de Motegi était spécial à plus d’une occasion. Et notamment celui-là, Johann Zarco fêtait son 300ème départ en Grand Prix, toutes catégories confondues.
Le prochain rendez-vous en Indonésie
Motegi 2025 restera dans les mémoires comme une course aux multiples symboles : le sacre d’un Marc Márquez redevenu impérial, la renaissance de Pecco Bagnaia après une saison en demi-teinte, et la rédemption de Joan Mir sur les terres de Honda. Trois histoires croisées qui témoignent de la richesse et de l’intensité du MotoGP, où chaque course peut changer le destin d’un pilote. À cinq manches de la fin, le championnat a déjà livré son roi, mais la bataille pour les places d’honneur promet encore de beaux duels.
Rendez-vous en Indonésie sur le circuit de Mandalika le 3 octobre.
